lundi 1 octobre 2007

Samedi 15 septembre - Antananarivo/Antsirabe

Après un petit déjeuner en commun, nous nous séparons du 2ème groupe que nous ne retrouverons que le dernier jour (pour plus de commodité le deuxième groupe fait le circuit à l'envers). Notre groupe se retrouve ensuite dans une salle pour se présenter, décrire ses attentes concernant le séjour... Nous découvrons Niry notre guide local (nous l'avons rencontré hier soir mais de manière rapide). Il nous donne une pochette avec le programme ainsi qu'une carte de Madagascar et nous parle de ce que nous allons faire, nous montre le circuit sur la carte. Après environ 1h30, c'est parti pour l'aventure !


Nous quittons Antananarivo (Tana pour les intimes) pour Antsirabe, la ville d'eau. C'est donc un départ vers le sud et ses paysages typiques de la campagne des hauts plateaux. Pour vous donner une idée, ce sont de grandes étendues vallonnées. Les champs sont délimités par de petits talus. Il y a une grande exploitation du sol argileux qui sert à faire des briques. Elles sont fabriquées à la main, séchées puis cuites dans de grands fours au bord de la route. Pendant que les hommes travaillent aux champs, les femmes font la lessive dans la rivière et font sécher le linge en l'étendant sur les buissons au bord de l'eau.
Il y a aussi des rizières. Le riz est incontournable dans l'alimentation malagasy. Niry nous a dit qu'en moyenne chaque habitant mange 2 kilos de riz en 3 jours.

Durant le trajet nous croisons nos premiers taxis-brousse. Ce sont de petits bus ou estafettes qui relient différentes villes et villages sur plusieurs jours. Ils roulent jour et nuit. Nous avons appris une formule qui est couramment employée dans ces moyens de transport et qui nous servira durant notre voyage : "on n'est pas des poulets !" (= on est des canards). Cette gentille formule signifie : il faut faire un arrêt pipi !
Nous croisons aussi des charrettes tirées par des zébus. Il s'agit là d'un mode de transport assez répandu. La richesse d'un homme se montre notamment par le nombre de zébus qu'il possède.

En chemin nous nous arrêtons dans de petites boutiques au bord de la route.
Enfin, boutique.... Ce sont des étalages avec divers paniers, chapeaux, souvenirs (baobabs, lémuriens...). Cet artisanat est très joli et coloré. D'ailleurs beaucoup de paniers seront acheté durant le séjour !

Nous nous arrêtons ensuite à Ambatolampy pour voir la fabrication artisanale des marmites qui équipent les foyers malagasy (oui, je ne l'ai pas encore dit : il ne faut pas dire malgache, plutôt vu négativement et faisant référence au colonialisme, mais malagasy). Donc nous visitons cette fabrique familiale. Le principe est simple : on se sert d'une marmite pour faire un moule en terre, on referme avec un gabarit, on fait fondre l'alliage que l'on verse dans un petit tuyau qui va remplir le moule. Le surplus coule par une évacuation. Le procédé est rudimentaire mais on voie l'expérience et la rapidité d'exécution (il faut environ 15 minutes pour faire une marmite). En les regardant travailler, nous nous disons que nous nous serions déjà brûlé avec le métal en fusion! En repartant nous passons devant des groupes qui jouent au billard ou au baby-foot en plein air (cela doit être la place du coin) et devant le cinéma de quartier (une baraque en bois).

Après cette visite nous nous arrêtons une deuxième fois un peu plus loin pour voir un musée sur les insectes locaux puis pour déjeuner. A la sortie du restaurant nous en profitons pour acheter nos premières gousses de vanille (et oui, les vasas ne perdent pas de temps - au fait vasa c'est l'étranger ou le touriste en malagasy).
Une fois la panse pleine et le porte-monnaie délesté de quelques ariarys, nous repartons pour Antsirabe. En arrivant nous faisons une petite visite de la ville, puis nous nous installons à l'hôtel Avana.

Et voilà notre première "vrai" journée écoulée....

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