Il s’agit d’un ouvrage commencé sous la colonisation en 1926. Il aura fallu 10 ans pour sa construction. Ca monte et ça descend sur
Je dois dire que c’est assez pittoresque. Nous embarquons dans un wagon « première classe » ! En fait cela nous donne le droit d’avoir les banquettes un peu rembourrées (et pas seulement en bois). N’ayant pas connu ce genre de train, cela me fait penser aux films ou aux romans du siècle dernier. Cela ajoute au côté aventure…
Finalement nous partons dans les temps. Notre arrivée est prévue à Manakara vers 15h00. Pendant que nous profitons du roulis du train et de ses nombreux arrêts, Lucien et Honoré font la route en bus pour nous retrouver à l’arrivée (et après avoir fait la route un peu plus tard en sens inverse, je peux vous dire qu’eux aussi ont eu droit au roulis !).
Donc nous voilà partis pour 8h de train (si tout va bien !).
Le train parcourt la ligne un jour dans un sens, un jour dans l’autre (quand il n’y a pas de problème technique ou climatique). Il s’arrête dans de nombreux villages, certains n’étant pas accessibles autrement. Aujourd’hui le train ne transporte pas de marchandises. Cela lui permet d’aller plus vite (mais attention, on est loin du TGV et c’est tant mieux, on peut profiter du paysage !).
Le paysage parlons-en. Ce qui est dommage, c’est que le temps est gris et brumeux, donc pour les photos, la luminosité n’est pas terrible. Ici, nous avons changé de décors par rapport à Antsirabe. Tout est vert autour de nous, la nature est luxuriante. Il y a des arbres et des plantes partout. A bien des endroits le train se crée lui-même un passage et « retaillant » au fur et à mesure les plantes qui s’invitent sur sa voie. Il y a pèle mêle : des fougères, des arbres du voyageur, des palmiers, des bananiers, des tulipiers du Congo, des caféiers… et beaucoup d’autres dont je ne connais pas le nom.
Nous nous arrêtons régulièrement dans des villages assez rudimentaires. Les maisons sont en briques ou en planches. Il y a toujours du monde dans « les gares ». Les gens du village viennent et certains vendent de la nourriture : bananes, beignets, miel, viande, écrevisses…
Même si nous nous méfions (le vasa est fragile à l’étranger !), nous goûtons certains mets. Et je dois avouer que c’est très bon ! Et pas cher du tout ! Pour exemple un beignet coûte 100 ariarys (sachant qu’1 euro représente environ 2500 ariarys…faites le calcul). Finalement il s’agira d’un circuit gastronomique pour certains (tout le monde ne prend pas de risques, mais au final je ne pense pas que quelqu’un ait attrapé quelque chose suite à ses essais culinaires).
Nous nous rendons donc de village en village, bercés par le train (enfin, façon de parler), des paysages superbes pleins les yeux. Nous arrivons comme prévu à Manakara (à 14h55 soit 5 minutes plus tôt ! mieux que
A notre arrivée les taxis locaux attendent les voyageurs à la gare (ce sont des pousse-pousse), mais ils devront se passer de notre clientèle car Lucien et Honorée nous attendent.
Nous embarquons donc pour l’hôtel (Sidi Hôtel) qui se situe entre le Canal des Pangalanes et l’Océan Indien. Après notre installation et un petit tour en ville (encore des boutiques !!!! et le marché - mais bon, il faut faire marcher l’économie locale) nous mangeons à l’hôtel. A ce propos, je remercie Gilles pour m’avoir fait parvenir les photos de la cuisine. Je vous laisse juger par vous-même… (mais là non plus, personne n’est tombé raide mort).
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